Informations complémentaires sur les instruments

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Harpe-lyre

Origine de la harpe-lyre
La plus ancienne représentation connue d'une lyre remonte à 2800 avant JC, chez les Sumériens.
La base de la lyre est une caisse solide, ou résonateur, avec deux bras reliant une barre transversale, et des cordes tendues parallèlement à la longueur de l'instrument. Les Sumériens tenaient la lyre verticalement, avec la barre transversale au sommet ; les Egyptiens la jouaient avec la barre transversale dirigée le plus loin du corps.
La lyre était connue aussi des Grecs anciens. Il est dit que Hermes, messager des dieux, fit la première lyre d'une coquille de tortue.
Très répandue dans le monde ancien, la lyre est presque exclusivement limitée de nos jours à des régions d'Afrique et Sibérie. Selon les époques et les lieux, la lyre a évolué de nombreuses manières : nombre de cordes, façon de tenir l'instrument, type de jeu (grattée, pincée, ou jouée avec un plectre)... Selon les modèles et leur taille, les cordes de lyre ont été jouées d'un ou des deux côtés.

Notre harpe-lyre
Notre harpe-lyre a une longueur de 63 cm.
Le deux bras asymétriques et la barre transversale sont incrustés de décors celtiques. Seize cordes de métal courent des chevilles de réglage sur la barre transversale, à la base de la caisse. Les cordes passent sur un chevalet de cuivre qui est situé diagonalement sur la caisse de résonance. De part et d'autre de ce chevalet, sont découpées dans la caisse deux rosettes. Les cordes sont accordées en tournant les chevilles à l’aide de l'outil inclus. Une housse rembourrée en nylon est aussi fournie pour la protection et le transport de votre lyre.

Où trouver des cordes de remplacement pour la harpe-lyre ?
Ces cordes métalliques peuvent être remplacées avec les cordes de guitare de votre magasin local de musique.


Bodhran

Description du Bodhran
Le bodhran est le tambour traditionnel celtique. La croix en bois de rose renforce la coque de ce tambour. Avec un son profond et riche, ces tambours sont très agréables à utiliser même si vous ne maîtrisez pas le jeu traditionnel.

Jouer du Bodhran
Pour commencer, tenir le tambour par la croix. C'est une prise particulièrement facile, et lorsque vous maîtriserez davantage l’usage du tambour, vous pourrez progresser vers une prise plus sophistiquée.
Vous essayerez alors de glisser votre main entre la croix d’attache et le dessus du tambour. Cela vous permet en effet d’appuyer vos bouts de doigts contre la bordure intérieure du tambour. Ce faisant, vous pouvez modifier les sons du tambour tout en jouant.
La méthode traditionnelle de jeu consiste en un mouvement rapide de balancement vers l’avant du battoir, sur le dessus du tambour. Tenez le battoir avec une prise similaire à la tenue d’un crayon, avec cependant la plus grande partie du battoir en dessous de vos doigts. La prise est ainsi très similaire celle d’un thermomètre, et le mouvement à réaliser ressemble au secouement de ce thermomètre avant de l’utiliser. Le balancement se fait par mouvement du poignet.

Nos Bodhrans
Les peaux naturelles du Bodhran réagissent aux changements de température et d'humidité. C’est pourquoi nous avons opté pour des Bodhrans accordables, plus aptes à jouer dans des conditions climatiques incontrôlées, en ajustant aisément la tension selon les jours secs, chauds, ou humides.
Nous vous proposons deux modèles de diamètre 46 cm (
avec housse ou sans housse) et 66 cm (avec housse ou sans housse).
Les peaux naturelles doivent être traitées avec soin. La peau peut être percée ou griffée par un maniement incorrect, et ne les exposez à des conditions extrêmes de température et d’humidité. Trop d'humidité détend la peau du tambour: lors du séchage, la peau peut serrer et endommager le cadre. Si le son de votre tambour semble altéré par l'humidité, vous pouvez aussi appliquer une certaine chaleur : certains batteurs professionnels gardent une source de chauffage sur la scène pour ajuster leurs peaux de tambour.


Harpe celtique

Nos harpes ont un cadre décoré en bois de rose avec contre-plaqué.
Les harpes Celtiques sont fournies avec un jeu de cordes supplémentaire, avec les normes standards de couleur rouge pour le do (C) et bleu pour le fa (F). Les harpes neuves ont besoin d'être accordées plusieurs fois avant d’être totalement fonctionnelles. Plus elles sont accordées longtemps, plus le son devient lumineux.

Le Pakistan produit ce beau bois, de la famille des bois de rose (dalbergia). Il est aisément manipulé, supporte diverses conditions climatiques, et présente très rarement de fentes (sauf lors de chocs violents !).

Les harpes en bois de rose sont richement ornées avec sculptures et incrustations. La caisse de résonance et la table en acajou renforcent les tons naturels du bois de rose.
Chaque harpe comprend une clé d’accord et un ensemble de cordes de rechange.

Pour réduire les risques de dommages pendant l’expédition, la pression sur la table est réduite en désaccordant les harpes. Pour cette raison une harpe neuve nécessitera plusieurs accordages avant de réaliser sa pleine puissance (après minimum 3 ou 4 mois). Dans les premières semaines vous devrez même accorder la harpe plusieurs fois par jour. Ce procédé amène lentement à son plein potentiel la table dont la stabilité s’accroît avec l'âge.

Soin & instructions de réglage pour la harpe celtique
Les harpes voyagent convenablement sur courts trajets : cependant, si vous devez expédier la harpe, positionnez les leviers vers haut, et enlever la tension des cordes sur la table en la désaccordant la harpe. Les harpes sont sensibles à l'environnement, mais surtout aux fluctuations rapides de la température et du niveau d'humidité.
Lors des premiers accordages, la table va graduellement se mettre en place. Pour une pression régulière, accordez toujours de la plus longue à la plus courte corde, en commençant par les cordes rouges (do), puis les bleues (fa), et accordez enfin les cordes claires (note : l’accord est plus aisé à réaliser en accordant sur la gamme majeure, après avoir positionné les clés vers le bas « autour » des cordes de couleur, et vers le haut pour les autres).
En tournant les chevilles de réglage, poussez doucement la cheville à serrer vers l’intérieur : en effet, les chevilles sont effilées et tiendront plus fermement grâce à cette pression.

Quel produit employer pour polir la harpe?
La meilleure chose à employer sur le bois de rose est le cire ancienne pour mobilier.

En quoi sont faites les cordes ?
Les cordes sont en nylon "Tynex" de la firme Dupont, qui ont une grande durée de vie.

Comment changer une corde cassée?
Changer une corde est aisé. En premier, enlevez la corde cassée par la table. Insérer alors la nouvelle corde par la table sur près de la moitié de sa longueur. Faites un noeud à l’extrémité, suffisamment grand pour ne pas qu’il glisse à travers l’orifice de la table (vous pouvez aussi renforcer votre nœud en insérant une petite « cheville », allumette, cure-dent ou section découpée dans une corde du plus gros diamètre). Tirez la corde et enfilez-la sur la cheville, puis serrez la corde avec la clé d’accord. Ne coupez l'excès de la corde qu’après vous être assuré que le noeud est suffisamment résistant (en attendant un ou deux jours si nécessaire).

Comment accorder la harpe. ?
Les cordes ROUGES correspondent au DO, les bleues au FA.
Pour accorder la harpe en DO MAJEUR, relever les leviers SI, MI, LA.

DO

 

 

 

 

 

FA

 

 

 

 

 

 

 

 DO

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Cornemuse

Les cornemuses sont des aérophones. Ce sont des instruments de roseau qui utilisent un réservoir permettant une alimentation ininterrompue d'air. De tels réservoirs aérophones ne sont pas limités à l’Écosse et l’Irlande. Leur ancienneté est attestée en Asie, Afrique du Nord et Europe.

Origine des Cornemuses
Diverses formes de cornemuses existaient dans les civilisations anciennes. Un modèle de cornemuse est mentionné dans l’Ancien Testament. Certains historiens pensent que les cornemuses trouvent leur origine chez les Sumériens, tandis que d'autres supposent que leur extension à la Perse, l’Inde, et L'empire romain s’est effectuée par les peuples Celtiques.
Un dramaturge athénien du cinquième siècle avant J.C. mentionnait la cornemuse. Il est important de rappeler que ces instruments étaient les prédécesseurs de la cornemuse moderne : comme tels, ils étaient alors vraisemblablement différents la forme populaire d'aujourd'hui.
La vraie origine de la cornemuse est encore nébuleuse, résultant d’une connaissance limitée de l'histoire et du développement de la cornemuse, ignorance sans doute expliquée aussi par la nature des bourdons, faits de bois, qui n’ont pas survécus au ravage du temps. Par ailleurs, les cornemuses étaient principalement des instruments de paysan, alors que les historiens se sont davantage attachés à décrire la condition des hommes riches et célèbres.
Les cornemuses plus modernes, dont la plupart nous sont familières, étaient de réels instruments de guerre. Il n'était pas rare pour les armées d’utiliser tous moyens à leur disposition pour instiller la crainte chez l’ennemi, et l’usage de musique forte était l’une des méthodes favorites. La cornemuse était particulièrement adaptée à ce but, d’autant que souffler dans une simple flûte peut devenir très difficile quand l’instrumentiste à la gorge serrée par la frayeur de l’attaque : le réservoir de la cornemuse permettait alors au sonneur de jouer continuellement, même en cas de respiration difficile.
Il y a eu beaucoup de modèles de cornemuse : les cornemuses peuvent avoir ainsi un ou deux chanteurs, un ou plusieurs bourdons. Bourdons et chanteurs sont équipés d’anches en roseaux, anche double pour le chanteur et simple pour les bourdons.
Le chanteur est percé des trous de doigtées, permettant de jouer de multiples notes, tandis que les bourdons sont dédiés à une note persistante. Les divers styles de cornemuses peuvent être partagés en deux catégories, dichotomie basée sur la méthode employée pour remplir le réservoir : ainsi, le joueur peut remplir le réservoir en soufflant avec la bouche, comme dans la traditionnelle Cornemuse écossaise, ou en pompant un soufflet, comme dans la cornemuse irlandaise Uilleann pipe.

Nos Cornemuses
Nos cornemuses sont faites en bois de rose de belle facture. Elles présentent un chanteur mince, deux bourdons (surmontés de cuivre pour la cornemuse médiévale en ré - Smallpipe) une embouchure étroite sur le chanteur et une couverture velours avec franges ivoires.
Le
cornemuse en fa (livré avec sa boîte de transport et de protection) est un modèle très sonore, particulièrement adapté à un usage extérieur ou à jouer dans des formations comportant d'autres instruments puissants.
Le
modèle en ré (smallpipe) est un instrument à sonorité légère, idéal pour jouer en intérieur et dans des formations constituées d'instruments doux (harpes, douçaines, etc...)

Apprendre à jouer de la cornemuse
Vous pouvez vous entraîner directement sur le chanteur, en prenant garde de ne pas abîmer l’anche.
Après cet entraînement sur le chanteur, commencez à travailler avec le chanteur monté sur le réservoir d’air, mais sans les bourdons (en utilisant les bouchons fournis dans le modèle en fa pour obturer les sorties, et sur le modèle en ré en obturant par exemple directement les sorties par un petit papier roulé ou encore une allumette en extrémité des bourdons). Lors du montage du chanteur, ne le tenez pas par son extrémité mais le plus proche possible de la base, et appliquez toujours une pression lente avec torsion pour éviter tout risque de fendre le support. Vous pourrez alors acquérir la technique de pression du bras sur le réservoir, et commencerez alors à déambuler avec votre instrument.
Une fois cette étape franchie, vous êtes prêt pour le prochain pas, à savoir la mise en place des bourdons.


Psaltérion

Description du Psaltérion
Le Psaltérion appartient à la famille de chordophones. La vibration des cordes est obtenue par l’archet. Les cordes de psaltérion s’étendent sur la longueur totale de l’instrument, d’où la classification dans les cithares. Le psaltérion, très développé dans le Moyen-Orient était un instrument très important à l’époque médiévale.

Notre psaltérion
Notre psaltérion a la forme d’un triangle isocèle, ou une grande lettre "A". Une rosette est découpée dans la caisse en contre-plaqué d’acajou.
Les flans sont en bois de rose (dalbergia) très résistant. De longueur 53 cm, le psaltérion est équipé de 32 cordes sur toute la longueur de la caisse de résonance, offrant ainsi 2 octaves et demi. Chaque corde est tenue en place par deux chevilles. Les chevilles supérieures sont employées pour le soutien et la tension des cordes, et sont montées le long des côtés de la caisse de résonance en A. Les chevilles basses permettent l’accordage: elles sont montées en triples rangées près de la base de la caisse.
Le psaltérion est joué avec un archet à collophaner.
L'archet est tiré le long de la corde, entre les chevilles de tension.
L'archet et la clé d’accordage sont inclus.
Nos psaltérions peuvent être fournis
seuls ou avec une housse adaptée.
Nous expédions tous nos chordophones avant qu'ils soient accordés. Cela libère la pression sur l'instrument pour une expédition plus sûre. Vous devrez accorder le psaltérion fréquemment dans les premiers jours afin de l’amener à sa pleine "voix".

Instructions pour accorder le psaltérion
Commencez toujours de la corde la plus courte à la corde la plus longue. Cela vous assurera de respecter les bonnes octaves. Vous pouvez remplacer les cordes avec des cordes équivalentes de guitare (mais vous pouvez aussi éventuellement utiliser du simple fil de pêche métallique de diamètre 0.20 mm). Lors de la mise en place d’une nouvelle corde sur la cheville de tension, évitez de créer un nœud trop serré (coincez plutôt l’extrémité de la corde sous une boucle): en effet, cela permettra à la corde, en cas de tension trop forte, de se détacher de la cheville sans casser.
Pour accorder, tourner la cheville en appliquant une pression modérée (en effet, les chevilles sont effilées et tiendront plus fermement grâce à cette pression).

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